Lexique

H

HAUBANER

Fixer un arbre à des poteaux afin de les retenir contre le vent et les bourrasques.

HERBACE

Une plante herbacée a des tiges et des feuilles de texture molle et souple comme de l’herbe. On oppose ainsi les pivoines « herbacées » aux pivoines « arbustives ». Ces dernières ont des tiges dures comme du bois, contrairement aux premières dont les tiges et les feuilles disparaissent chaque hiver.

HIVERNER et HIBERNER

Hiverner signifie passer la mauvaise saison à l’abri

Hiberner a un sens plus fort et caractérise un état d’engourdissement dans l’attente de jours meilleurs.

On peut dire ainsi que les potées méditerranéennes hivernent dans une véranda en continuant de pousser ou de fleurir. En revanche, les géraniums ou les tubercules de dahlia ont stoppé leur végétation et hibernent dans le cellier simplement maintenu hors gel. Dans les deux cas, il s’agit de préserver les végétaux du gel.

HORMONES (POUDRE D’)

Substance aidant les boutures à produire des racines.

HUILE D’HIVER

Produit de traitement huileux destinés à lutter contre les parasites dormants en les étouffant.

HUILE ESSENTIELLE

Substance présente dans les plantes aromatiques et propre à chacune. Le thym et le jasmin contiennent des huiles essentielles différentes.

HUMIFERE

Une terre humifère contient de l’humus en quantité importante, signe d’une bonne fertilité. L’humus est une matière organique qui provient de la décomposition partielle des végétaux (feuilles en particulier) et des matières animales. Le terreau de feuilles ou de composte sont des humus purs. Cet humus s’associe aux principaux éléments minéraux qui constituent le sol selon les régions (argile, sable, limon, calcaire, marne, grès…) le rendant ainsi plus ou moins fertile. Sur une analyse de terre, on peut lire ce taux de matière organique, qui peut aller de 0 à 100%. Un indice précieux pour choisir les plantes à cultiver et les amendements à apporter.

HUMUS

L’humus est composé par les matières organiques provenant de la décomposition partielle de certaines matières animales et végétales (feuilles, branches mortes…). L’humus type, presque pur, se voit bien en forêt, sous la litière de feuilles mortes. De couleur noire, il dégage une bonne odeur de terreau. C’est un élément indispensable au développement de la plupart des plantes, car il leur apporte des sels minéraux et retient l’eau. Au jardin, il ne se forme pas toujours spontanément. Au contraire, il a tendance à disparaître, comme au potager si on ne le laisse pas se décomposer de végétaux (déchets, engrais verts, paillages…). C’est pourquoi il faut en apporter sous forme de compost ou de fumier et ne jamais laisser la terre nue, surtout en hiver.

HYGROMETRIE

Pourcentage d’humidité atmosphérique.

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I, J, K

INDETERMINE

Autrefois toutes les variétés de tomates cultivées étaient de type indéterminé : chaque rameau produit une série de trois feuilles suivies d’un bouquet de fleurs, à sn tour suivis de trois feuilles,… Les fruits se forment et mûrissent progressivement le long d’une ou plusieurs tiges, selon la taille effectuée par le jardinier. On les appelle également tomates « en tige ». En 1914, un nouveau type de tomate apparaît en culture : les tomates à port déterminée ou tomates « en buisson ». Les rameaux produisent de plus en plus de fleurs et de moins en moins de feuilles, si bien que les fruits se forment et mûrissent presque tous en même temps (10-15 jours) et la plante arrête son développement. Selon l’étalement de récolte souhaité on choisira donc de cultiver l’un ou l’autre type

JAUGE

Mettre une plante en jauge, c’est l’enterrer provisoirement dans une tranchée en attendant son utilisation. On met en jauge des arbres ou des arbustes à racines nues durant l’hiver, en attendant leur plantation. On met des tulipes en jauge pour qu’elles y terminent leur cycle en attendant leur mise à sec en cagette. On met des légumes en jauge, à l’automne, en attendant leur consommation (il s’agit souvent de légumes à racines : carottes, navets, rutabagas, navets…)

KUSAMONO

Ce terme désigne des compositions végétales réalisées avec des fleurs et des plantes des bois. Ces arrangements d’origine chinoise mais adoptés par les japonais sont souvent utilisés comme plantes d’accompagnement pour une présentation esthétique et harmonieuse du bonsaï. Leur composition répond à de nombreux critères : il convient par exemple d’associer plantes à fleurs et herbes choisies dans la nature en nombre impaire, installées en trois niveaux pour symboliser le ciel, l’homme et la terre.

Le prélèvement de plantes dans la forêt ou autres sites naturels est-il autorisé ?

     La pratique du prélèvement in situ dans un cadre individuel et dans le seul but de se constituer ou compléter une collection personnelle de pur agrément n’en est pas pour autant nuisible, ni nécessairement condamnable. La règle de base veut que les fleurs, les graminées, les fougères, les parties arbustives à l’état sauvage, peuvent être prélevées à usage personnel dans la nature dans les endroits qui ne sont pas classés zone protégées et dans la mesure où il ne s’agit pas d’espèces protégées. Par conséquent, cette règle vaut également pour le ramassage de champignons, d’aromatiques, de mousses, de baies ou autres fruits sauvages. Veillez à ce qu’ils ne s’agissent par d’une propriété privée.

     Si vous prélevez des espèces faisant l’objet d’une protection particulière, vous être passible d’amende, dans certains cas précis, vous vous exposez même à une sanction pénale. Il vaut donc mieux vous informer au préalable, car l’ignorance ne met pas à l’abri des sanctions. Vous trouvez la liste des espèces végétales protégées en France en application de l’article L. 411-1 du code de l’environnement sur le site du Ministère de l’Ecologie et du Développement durable : www.ecologie.gouv.fr