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Le lérot
Le Lérot
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Plus petit que le loir, le lérot est un petit rongeur qui inspire toujours une grande sympathie malgré les dégâts commis au jardin et souvent dans l’isolation de la toiture. Son petit masque noir lui donne un air touchant. C’est un animal nocturne qui vous rendra parfois visite le soir, grimpant sur une poutre de votre maison ou le long d’une gouttière. Au jardin, il lui arrive parfois d’occuper le nid d’un écureuil ou es nichoirs des oiseaux. Il y fera naître ses petits au printemps. Ce n’est pas vraiment un ami du jardinier, même s’il mange quelques escargots et d’autres mille-pattes. Ce qu’il aime par-dessus tout, ce sont les graines et les fruits sauvages, mais également les écorces des arbres, qu’il déchire en lanière pour se nourrir.
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Le lérot, lérot commun, loir lérot (Eliomys quercinus) est un rongeur nocturne de la famille des Myoxidae.<o:p></o:p>
Si certaines populations sont encore localement relativement bien conservées (zones de prés ou bocages souvent), il est en forte régression sur une grande partie de son aire naturelle de répartition, au point même d'être considéré comme menacé de disparition sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN<o:p></o:p>
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Identification<o:p></o:p>
Le lérot est un petit mammifère d'une quinzaine de centimètres sans la queue et d'environ 60 à 140 grammes. Le noir autour des yeux (lui donnant un aspect de bandit masqué), le contraste entre le pelage ventral blanc et dorsal gris brun, la longue queue bicolore à extrémité élargie permettent de le reconnaitre aisément. Il fait partie d'un groupe de rongeurs anciens (les myoxidae) et possède à la fois des incisives pour ronger et des dents pointues de carnassier.<o:p></o:p>
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Mode de vie<o:p></o:p>
C'est un animal à la fois terrestre et arboricole aux mœurs nocturnes qui dort le jour dans un nid caché dans un trou d'arbre, un ancien nid d'oiseau (voire un nichoir) ou bâtiment humain et descend au sol pour se nourrir. Comme les autres myoxidae (loirs, muscardins) européens il hiberne et entre en complète léthargie pendant l'hiver (dérangé par erreur il ne se réveille pas pour autant).<o:p></o:p>
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Alimentation<o:p></o:p>
Son régime alimentaire comprend des fruits (on peut le voir facilement les soirs d'été dans les arbres fruitiers) des baies et des graines diverses mais aussi des insectes voire d'autres petits animaux plus petits que lui. Il n'est d'ailleurs pas rare, notamment lors de la saison des amours, de voir un lérot entreprendre de dévorer l'un de ses rivaux malchanceux. Ce cannibalisme est également observé, de façon récurrente, au sortir de l'hibernation.<o:p></o:p>
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Habitat<o:p></o:p>
Le lérot vit dans les vergers, les jardins et parcs (il est plus fréquent dans l'entourage humain que le muscardin ou le loir). Il fréquente facilement les greniers (où il peut faire du tapage nocturne) et bâtiments abandonnés.<o:p></o:p>
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Reproduction<o:p></o:p>
La femelle a une seule portée par an, de 2 à 7 petits. L'accouplement se passe en avril-mai, la gestation dure 3 semaines. La maturité sexuelle est atteinte au bout d'un an. La longévité est de 3 à 4 ans dans la nature. À leur naissance, les petits mesurent 4 cm hors queue, sont roses et aveugles (paupières closes), leurs cris sont aigus (ultrasons) et leur mobilité étonnante.
Un duvet gris-clair se développe rapidement et leur vigueur s'accroît dans la même mesure. Le premier signe distinctif évident apparaît au niveau du contour des yeux, encore clos, qui s'orne d'une traînée noire caractéristique de l'espèce.<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Prédateurs<o:p></o:p>
Le lérot peut être la victime des fouines, des chats et des oiseaux nocturnes (chouettes et hiboux) qui fréquentent le même habitat.<o:p></o:p>
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Répartition<o:p></o:p>
Le lérot se rencontre dans toute l'Europe moyenne, de la côte ouest (absent de Scandinavie, de Grande-Bretagne et des Balkans) jusqu'à l'Oural à l'est. Il est aussi présent en Asie Mineure.
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Statut et menaces<o:p></o:p>
<o:p> </o:p> C'est une espèce en forte régression pour des raisons encore mal comprises.
Les pesticides et la dégradation générale de ses habitats (bocages, prés, prairies, arbres creux ou morts, granges et greniers pour l’hibernation) semblent pouvoir expliquer une partie de son recul.
La dégradation de l’environnement nocturne par le phénomène dit de pollution lumineuse est potentiellement en cause, mais l'interaction entre éclairage artificiel et lérot n'a pas fait l'objet d'études particulières.<o:p></o:p><o:p> </o:p>
Caractéristiques particulières<o:p></o:p>
Le lérot est capable de laisser la fourrure de sa queue, par une sorte d’autonomie un peu comme les lézards, quand il est attaqué par un prédateur.<o:p></o:p>
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Commentaires
2isaSamedi 23 Octobre 2010 à 22:04voila moi cela fait longtemps que je possede des léros et j'en suis tres fier surtout si ils sont en voie de disparition.cela fait bientot 5 ans que l'amour est nés entre eux et moi grace a mes enfants qui un jours m'en non rammenées 2 nourris a la cuillére puis un beau jours des petits sont nés .les deux plus vieux maintenant sont tres apprivoises je les manipule comme je veux.par contre les jeunes il faut attendre pas loin de deus ans pour en faire ce que l'on veux avec ma petite famille c agrandi pas loin de 13 stop j séparée tout le monde.
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2 Lérots se préparent à passer l'hiver dans une dépendance de ferme. Région Sarthe. Le 19/09/10.
Le nid est fait et j'ai pu faire une photo.
Cordialement.