• Lexique<o:p></o:p>

    L-R

    <o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p> 

    LESSIVAGE<o:p></o:p>

    Des pluies hivernales trop fréquentes ou des arrosages trop rapprochés sont doublement nocifs pour les plantes en pot. Les racines risquent l’asphyxie et le substrat de culture perd la plupart de ses éléments constitutifs et nutritifs. L’eau en surplus, après avoir « lessivé », c’est-à-dire lavé la terre, s’échappe par les orifices d’écoulement en emportant sels minéraux et oligo-éléments. La plante ne trouve plus de nourriture dans le terreau appauvri. Il faut sans faute l’amender et le fertiliser, voire le changer complètement au printemps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    LESSIVE<o:p></o:p>

    Au jardin aussi, on fait la lessive ! En fait, c’est le plus souvent la pluie et parfois les arrosages qui lessivent le sol. Lorsqu’il s’agit d’engrais, le lessivage signifie qu’ils sont entraînés par la pluie et descendent progressivement pour s’accumuler dans les couches profondes du sol. Les couches superficielles, elles, s’appauvrissent en éléments fertilisants. D’où la nécessité d’apporter la juste quantité d’engrais assimilables par les arbres : ni plus, ni moins ! Ce terme s’applique aussi aux traitements phytosanitaires. Dans ce cas, on dit que la pluie lessive les produits de traitement. En moyenne, sachez qu’après 25 mm de pluie, il faut traiter de nouveau.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    LUTTE INTEGREE<o:p></o:p>

         En agriculture et en jardinage, la lutte intégrée est une méthode qui consiste à repousser les parasites (pucerons, aleurodes, cochenilles…) des plantes cultivées au moyen de prédateurs naturels ou imports pour en réduire les méfaits. Il ne s’agît dont pas tant de vouloir les éliminer complètement que de limiter les populations parasites. Par exemple, on lutte contre les  aleurodes au moyen d’une minuscule guêpe (encarsia formnosa) qui s’attaque aux mouches blanches mais pas aux plantes. On trouve ces insectes auxiliaires chez les distributeurs spécialisés.<o:p></o:p>

         Il n’est pas toujours facile de mettre en place cette technique délicate au jardin. En revanche, elle sera plus efficace en milieu fermé (serre, véranda) et dans les conditions climatiques favorables aux auxiliaires. Elle demande une bonne connaissance et une bonne observation des parasites ainsi qu’une intervention suffisamment précoce, avant le développement de colonies importantes de parasites<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    MEDITERRANEENNE<o:p></o:p>

    Les plantes dites « méditerranéennes » ne sont pas nécessairement originaires des rivages de la Méditerranée. Ainsi le prostanthéra, qui nous bien d’Australie, on le dit « méditerranéen » car il est rustique dans nos régions méridionales, au même titre que de nombreux végétaux émigrés en Europe qui ont trouvé autour du bassin méditerranéen des conditions climatiques assez proches de celles de leur région d’origine. Ces plantes croissent sans problème sous nos cieux, mais doivent, lorsqu’on les déplace vers le nord, être protégées dès que les températures deviennent négatives.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    MELANGE (de gazon)<o:p></o:p>

    Les semences de gazon sont proposées en mélanges de diverses graminées. Les espèces et variétés, ainsi que la proportion de chacune dans le mélange, sont choisies en fonction de l’utilisation de la pelouse, selon qu’elle est destinée à être piétinée (mélange « sport, jeux ») ou non (mélange « agrément ») ; en fonction de son aspect (« rustique » ou « d’ornement ») ou encore de conditions de culture (« terrain sec », « ombre », « bord de mer », « climat méditerranéen »). Chaque graminée a en effet ses propres caractéristiques, défauts ou qualités, que l’on essaie de compenser ou d’équilibrer avec celles des autres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    METALDEHYDE<o:p></o:p>

    Ce produit chimique est une forme d’alcool solidifié eu l’on trouvait autrefois en tablettes inflammables vendues sous le nom de Meta. Ce même produit, présenté sous forme de granulés et dilué à 5%, possède des propriétés toxiques pour les mollusques (limaces…) : un simple contact déclenche chez eux une hypersécrétion de mucus, les faisant mourir rapidement.<o:p></o:p>

    Le métaldéhyde est aussi toxique pour les chiens, chats, gibier,… C’est pourquoi les spécialités commerciales contiennent un répulsif pour ceux-ci. Pour l’homme, il est considéré comme nocif par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    MIELLAT<o:p></o:p>

    Pucerons, aleurodes, cochenilles et autres parasites des plantes rejettent des excrétions sucrées que certains insectes utilisent. Ainsi les abeilles, qui en font un « miel de miellat » et les fourmis qui « traient » les pucerons pour s’en nourrir. Lorsque le miellat n’est pas recueilli, il forme de petites gouttes poisseuses qui se collent sur les feuillages. S’il ne pleut pas assez, des champignons microscopiques peuvent les coloniser. Le miellat forme alors une pellicule noirâtre, très tenace, appelée fumagine.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    MINI-PLANT<o:p></o:p>

    Les semis précoces à faire au chaud ne sont pas toujours faciles. Pour pallier cette difficulté, les « mini-plants » sont commercialisés de mars à mai, en jardinerie et par correspondance. Hauts de 5 à 7cm, leurs racines dans une mini-motte de terre, ils sont repiqués en godet pour s’étoffer ou directement en pleine terre<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    MOTTE<o:p></o:p>

    Le bêchage consiste à retourner motte par motte la terre du potager. Au balcon, nous évitons ce dur labeur, mais nous choisissons des végétaux avec leur motte, masse de terre contenant les racines qui leur assure une bonne reprise dans les bacs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    MOUSSE<o:p></o:p>

    Elle pousse en petites touffes et forme des coussins ou des tapis, verts, doux et ras. On la trouve sur les écorces, la terre, les pierres et les rochers. Sous le terme mousse on regroupe de nombreuses plantes sans racines, fixées au sol par des poils absorbants :<o:p></o:p>

    - les hypnes, mousses des sous-bois qui recouvrent aussi les troncs d’arbre<o:p></o:p>

    - le polytric, une mousse à tige dressée<o:p></o:p>

    - la sphaigne, mousse des marais dont la décomposition est à l’origine de la formation de la tourbe.<o:p></o:p>

    La mousse est bien souvent combattue : elle n’est pas la bienvenue sur les dalles de la terrasse et peut gêner la croissance des plantes lorsqu’elle envahit la terre en surface des potées. Mais on ne peut nier son caractère décoratif quand elle « vieillit » les poteries ou « naturalisé la terre des bonsaïs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    NETTOYER<o:p></o:p>

    Désherber la terre et raccourcir les tiges desséchées des plantes restées en place constituent le grand nettoyage de printemps. A faire avant que les plantules de mauvaises herbes ne grandissent et avant le départ de la végétation des fleurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ŒILLETON<o:p></o:p>

    Au potager, un œilleton est un bourgeon qui se développe au niveau du collet des racines d’une plante. Cette pousse pourvue en général de quelques racines et d’un départ de feuilles, peut être séparée de son pied-mère et repiquée. On connaît surtout les œilletons d’artichauts, vendus à racines nues sur les marchés. On les repique par 2 ou 3 pour obtenir des touffes plus fortes et productives. Les autres plants d’artichauts, venus en godets, sont produits par semis.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ONGLET<o:p></o:p>

    L’onglet est un petit crochet en forme d’ongle. Ce mot, utilisé en botanique dès le XVIIIème siècle, qualifiait une partie du pétale. Au XIXème siècle, en arboriculture, il désignait la partie de rameau laissée au-dessus de l’œil après la taille. L’onglet de greffe est précisément la partie de rameau du porte-greffe (pouvant atteindre 10 à 20 cm) conservée pour laisser le temps au greffon de s’habituer à vivre sur les racines du porte-greffe. Dès la seconde année, il doit être taillé au ras de la greffe pour éviter que le porte-greffe ne se développe au détriment de la partie greffée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    PALISSER<o:p></o:p>

    Autrefois, palisser c’était fermer un enclos avec des pieux (palissade). Aujourd’hui, au verger, le mot désigne la technique qui permet de fixer sur un support (vertical, oblique ou horizontal) et dans une position ou une direction données, les branches d’un arbre ou les rameaux de plantes plus ou moins volubiles (vignes, kiwis, ronces hybrides, framboisiers…) il s’agit la plupart du temps de leur donner une forme plate qui aura l’aspect d’une palissade végétale tout en leur permettant de déployer leurs rameaux et de fructifier au mieux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    PALMETTE<o:p></o:p>

    Le mot vient du nom latin du palmier. C’est d’abor un terme de décoration. Mais au verger, une palmette, c’est la forme en éventail donnée à un arbre fruitier palissé le long d’un mur ou d’une armature. Les branches latérales partent de chaque côté du tronc de manière symétrique. Depuis des siècles, les jardiniers ont inventés toutes sortes de formes en palmettes, plus ou moins complexes. Certaines sont toujours en usage comme la palmette Verrier ou celle dite en U simple ou double. Il existe même une palmette « à la diable » que l’on réserve aux arbres difficiles à domestiquer par la taille, à l’instar des pêchers.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    PANACHE<o:p></o:p>

    Il  s’agit de feuilles ou de fleurs comportant des taches ou des rayures de plusieurs couleurs. Les termes Variegata, Striata, Maculata dans le nom botanique de la plante signifient feuillage ou fleurs diversement panachées. La grande pervenche, Vinca major ‘Cariegata’ a des feuilles vertes bordées de blanc, le géranium sanguin, Géranium sanguineum var. striatum des fleurs rose carné pâle veiné de rose foncé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    PELOUSE<o:p></o:p>

    Le jardinier emploie indifféremment les termes pelouse et gazon. Si la pelouse désigne un terrain couvert d’une herbe courte et dense, le gazon désigne une herbe entretenue pour qu’elle reste courte et serrée. Par extension, cela désigne… une pelouse. Les botanistes parlent également de pelouse, pour désigner des étendues « sauvages » couvertes principalement de graminées basses et souvent issues de défrichements et de pâturages intenses. Il existe ainsi des pelouses sèches, d’autres humides, des pelouses à orchidées, à fétuques, à asphodèles… Bref des espaces plus variés que nos gazons sans mauvaises herbes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    PERSISTANT<o:p></o:p>

    Les végétaux persistants gardent leurs feuilles toute l’année. On les oppose aux caducs. La grande majorité des conifères dont les aiguilles restent accrochées sont des persistants, de même que les rhododendrons, certaines azalées et nombre d’arbustes (laurier-tin, laurier, osmanthe, aucuba…). Dans l’idéal, il faut les planter en tout début de printemps ou d’automne. Leur racines ne doivent jamais être à nu parce que leur végétation n’est jamais totalement stoppée. C’est pourquoi on les trouve en motte ou en conteneur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    PH<o:p></o:p>

    Le pH, c’est le potentiel (p) en hydrogène (H), un symbole qui désigne le taux d’acidité de la terre d’un jardin oui de l’eau d’un bassin. Cette acidité est mesurée sur une échelle allant de 0 à 14. La neutralité se situant à 7. Au-dessous, la terre et l’eau sont considérées acides. Au-dessus, elles sont alcalines. Il est intéressant de connaître ce chiffre si vous souhaitez cultiver des végétaux acidophiles (azalées, hortensias, camélias,…) les fraisiers ou, au contraire, des plantes appréciant le calcaire, comme les rosiers et la plupart des plantes potagères.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    PHEROMONE<o:p></o:p>

    Chez un animal, une phéromone est une sécrétion capable de déclencher une réponse physiologique chez un autre individu de son espèce. Elle agit comme un signal invisible susceptible d’être capté à grande distance. Par exemple, les phéromones sexuelles attirent les insectes mâles ou femelles en période de reproduction. Les scientifiques ont réussis à créer des phéromones artificielles capables de leurrer certains insectes parasites des fruits… en attirant les individus mâles vers les pièges mortels.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    PLANTULE<o:p></o:p>

    Une plantule est la jeune plante qui se développe à partir d’une graine. Les premières feuilles des plantules, les cotylédons, ont souvent une forme différente des suivantes. Dans les massifs de printemps, pour un désherbage manuel efficace, il est également important de mémoriser la forme des plantules des fleurs semées pour les distinguer des mauvaises herbes courantes, de façon à n’éliminer que ces dernières !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    PLEIN VENT<o:p></o:p>

    Au verger, ce terme désigne tous les arbres cultivés autrement que palissés contre un mur. Ils peuvent présenter une silhouette naturelle et libre, comme celle des arbres haute-tige et demi-tige, mais également une forme artificielle, plus basse, obtenue par la taille, comme les gobelets, les quenouilles et les pyramides.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    POQUET<o:p></o:p>

    Un poquet est une poche ou un trou creusé dans le sol pour accueillir des graines ou des tubercules. On y dépose souvent plusieurs semences à la fois, pour obtenir un effet de masse ou pour être sûr de réussir au moins un plant. Les grosses graines (capucine, haricot d’Espagne, pois de senteur…) peuvent être semées en poquet de 3 ou 5 au pied d’un support qu’elles escaladeront ensuite.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    POUZZOLANE<o:p></o:p>

    Ce terme vient directement de Pouzolles, Pozzuoli en italien, un port du golfe de Naples déjà florissant à l’époque de l’empire romain. Pouzzolane désigne le tuf volcanique de la région qui, mélangé à la chaux, constitue un bon ciment. On a donné ce nom aux roches volcaniques concassées utilisées en horticulture. Ce matériau totalement naturel permet d’alléger les terres lourdes dont il améliore le drainage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    PRIMEUR<o:p></o:p>

    Un légume primeur arrive à maturité avant la période habituelle pour ce légume, c'est-à-dire avant les autres. Il y a plusieurs manières d’obtenir de tels légumes : cultiver des variétés hâtives, les forcer sous abri ou jardiner dans des régions à climat doux en hiver (Midi, littoral breton, îles de l’Atlantique) qui ont depuis longtemps compris l’intérêt de mettre sur le marché des pommes de terre, des carottes, des petits pois, des asperges… Tous ces petits légumes qui nous font tellement envie à la sortie de l’hiver !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    RAMEAU-GREFFON<o:p></o:p>

    Jeune rameau prélevé en hiver sur un autre arbre et destiné à être posé sur le porte-greffe. C’est lui qui portera la variété des frits que l’on souhaite récolter<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    RECEPER<o:p></o:p>

    Recéper, c’est couper les branches principales d’un arbre ou d’un arbuste près du sol (moins de 50 cm). De nouvelles pousses sont émises à partir de ces branches maîtresses ou à partir de la souche. Une véritable seconde jeunesse pour un buisson devenu trop grand et dégarni à la base ! on recèpe les espèce persistantes en avril-mai.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    REPRISE<o:p></o:p>

    On parle de reprise pour évoquez le démarrage d’une plante au début du printemps ou après sa transplantation. La reprise des arbres et des arbustes plantés pendant l’automne et l’hiver précédent est concrétisée par l’ouverture des bourgeons. Mais rien n’est encore joué, des soins et des arrosages réguliers durant la belle saison assurent la reprise définitive des racines.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    RESTANQUE<o:p></o:p>

    En France, de nombreux mot désignent les terrasses de culture soutenues par des murets dans les régions montagneuses. Chaque région en possède au moins un dans sa propre langue (ainsi entendra-t-on les mots accol, bancau, barge, cabalière, échandols, faïsse, paro, ribade…). Au bord du Rhône et jusqu’en Provence, on parle de restanque. Ce mot peut également désigner un barrage ou une petite digue qui sert à retenir la terre tout en laissant passer l’eau sur une pente. Résultat : on obtient un terrain plus frais, dans lequel il est plus facile de travailler et de circuler.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ROULER (la pelouse)<o:p></o:p>

    Cette opération consiste à peser sur les jeunes pousses de graminées pour les plaquer au sol et les obliger à taler, c’est-à-dire émettre de nouvelles pousses au contact de la terre humide. En s’étalant mieux, les touffes de graminées seront plus denses. Dans la pelouse, les éventuels trous se verront moins et les graines de mauvaises herbes y germeront plus difficilement. Pour un travail encore plus efficace, remplissez le rouleau d’eau et de sable, pour l’alourdir.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p> 

    <o:p></o:p>

    </o:p>
     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique