• Lexique<o:p></o:p>

    S-Z

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    SAXICOLE<o:p></o:p>

    Cet adjectif d’origine grecque qualifie une plante qui pousse sur les sols pierreux ou dans le creux des rochers. Une espèce saxicole est aussi dite saxatile, adjectif d’origine latine et de même signification. Ce sont des plantes idéales pour garnir les murets de pierre, les rocailles ou les jardins de graviers et d’éboulis. Parmi elles : aster des Alpes, gentiane printanière, campanules des murailles, gazon d’Espagne, saxifrages, joubarbes…<o:p></o:p>

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    SCARIFIER<o:p></o:p>

    Les débris et les tiges desséchées d’un gazon un peu ancien (de même que les mousses en terrain frais) forment entre les touffes un feutre végétal qui empêche les graminées de s’étaler. Scarifier le gazon, c’est inciser et griffer ce feutrage en surface du gazon et la terre. Des couteaux verticaux fendent, des griffes arrachent. Les râteaux et rouleaux de scarification manuels sont utiles sur de petites surfaces, mais pour de grandes pelouses, préférez le scarificateur à moteur, qu’il est possible (et plus intéressant) de louer. Les outils de scarification sont à passer au printemps après une tonte rase.<o:p></o:p>

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    SELECTIF<o:p></o:p>

    Il existe plusieurs sortes de produits herbicides. Ceux qui détruisent toute la végétation sont appelés désherbants non sélectifs ou totaux. La plupart des plantes ligneuses ou herbacées sont détruites. Selon le produit utilisé, il faut attendre plusieurs semaines pour introduire de nouvelles plantes. Les désherbants sélectifs, eux, ne détruisent qu’un type de plantes, en épargnant d’autres types. Les désherbants sélectifs pour pelouse épargnent les graminées mais détruisent les plantes à feuilles larges.<o:p></o:p>

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    SERFOUETTE<o:p></o:p>

    Cet outil utilisé pour le binage et le sarclage a su réduire son manche pour s’adapter aux potées. La partie binette proprement dite (lame pointue et recourbée) est très utile au printemps pour travailler la terre en vue des surfaçages. On l’utilise aussi pour extirper les mauvaises herbes. Avec ses 2 dents, la partie opposée servira tout au long de la belle saison à griffer la terre pour l’aérer, favorisant ainsi arrosages et fertilisations.<o:p></o:p>

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    SOUS-POT<o:p></o:p>

    Lorsqu’on cultive une plante en pot, on conseille de mettre un sous-pot, une sorte d’assiette étanche, plus ou moins profonde, destinée à recueillir les surplus d’eau d’arrosage, mais aussi les quelques débris de terre qui pourraient salir. En été, le sous-pot permet de garder une petite réserve pour les plantes les plus gourmandes en eau. Par contre, de nombreuses plantes (cactées et succulentes en particulier) qui ont besoin d’avoir les pieds au sec, même en été, seront cultivées sans sous-pot.<o:p></o:p>

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    SPUR<o:p></o:p>

    Le mot vient de l’anglais et désigne des rameaux dont les entre-nœuds (bourgeons) sont rapprochés. Par extension, ce sont des arbres produisant ces nombreux rameaux courts terminés par des bourgeons mixtes, capable de produire des fleurs et de nouveaux (petits) rameaux. Ces bourgeons rapprochés ont la capacité de fructifier rapidement. Un arbre spur est assez dense, de petit développement, de production rapide et importante.<o:p></o:p>

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    STOLON<o:p></o:p>

    Un stolon est une tige fine émise à la base d’une plante, qui s’allonge sur le sol en produisant de nouveaux plants. Les lamiers, bugles rampantes, pervenches et fraisiers produisent des stolons qui leur permettent de coloniser la surface alentour. En fonction du contexte, une plante stolonifère est considérée comme envahissante ou excellent couvre-sol<o:p></o:p>

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    SURGREFFER<o:p></o:p>

    Opération qui consiste à greffer une grosse branche ou le tronc d’un sujet âgé qui a déjà produit des fruits. La greffe en couronne est une technique de surgrefffage.<o:p></o:p>

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    SYSTEMIQUE<o:p></o:p>

    L’adjectif systémique qualifie ce qui se rapporte ou affecte un système dans son ensemble. Les produits phytosanitaires systémiques employés par le jardiner pénètrent dans tous les tissus des plantes et sont véhiculés par la sève : un tel insecticide pourra empoisonner les parasites piqueurs (pucerons, cochenilles, aleurodes) pendant plusieurs semaines après son application. Attention : il peut aussi entre dans les fruits !<o:p></o:p>

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    TAILLE DE RAVALEMENT<o:p></o:p>

    Taille courte de grosses branches à quelques centimètres au-dessus de leur naissance.<o:p></o:p>

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    TALLAGE<o:p></o:p>

    Couper les feuilles du gazon entraîne le développement de nouvelles pousses à partir de bourgeons axillaires situés à leur base. Il se forme ainsi de nouvelles rosettes qui font épaissir le gazon. Ce phénomène s’appelle le tallage. Il faut donc le favoriser au moment de l’implantation de la pelouse. Sa bonne implantation et son développement en dépendent.<o:p></o:p>

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    TALLER<o:p></o:p>

    Taller, c’est donner naissance à une ou plusieurs pousses. Le mot s’applique surtout aux graminées qui émettent de nombreux bourgeons axillaires formant des rosettes de tiges et feuilles fines, dotées de racines. La tonte augmente leur nombre, et le passage du rouleau leur enracinement. A ne pas confondre avec le « thalle » qui est une forme végétale sans feuille ni tige (les champignons, les algues…)<o:p></o:p>

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    TALON<o:p></o:p>

    On distingue trois formes de boutures. La bouture ordinaire, comportant 2 ou 3 paires d’yeux et coupées au milieu ou en tête d’un rameau. La bouture à talon, dont la base est arrachée (délicatement) au rameau qui la supporte, en emportant avec elle un éclat de ce rameau. Enfin, la bouture à crossette, à tailler au sécateur en conservant un tronçon du rameau inférieur qui la porte, de manière à former une sorte de T à l’envers.<o:p></o:p>

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    TAPISSANTE<o:p></o:p>

    Certaines plantes ont la capacité de se ramifier en surface et n’ont de cesse de recouvrir les espaces qui sont à leur portée. Elles sont les bienvenues sur le balcon ou la terrasse, où elles peuvent habiller le terreau des grands bacs. Faute de support, la plupart des plantes grimpantes se transforment en tapissantes : le lierre fait ainsi merveille dans les zones où pratiquement rien ne pousse, et les rosier recouvrent facilement un muret ou un talus. Mais pour les potées, retenez l’helxine (soleirolia soleirolii), moussue à souhait, qui retombe gracieusement le long des parois du pot, et l’alysse (alyssum maritimum) à la floraison délicatement parfumée.<o:p></o:p>

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    TERRE DE BRUYERE<o:p></o:p>

    La véritable terre de bruyère est extraite en sous-bois acide et sablonneux. Rare, elle est remplacée par la « terre dite de bruyère », constituée d’un mélange acide de compost d’écorces, de sable et de tourbe. Ce type de terre convient aux végétaux qui redoutent le calcaire et apprécient les sols acides, et que l’on appelle par extension les « plantes de terre de bruyère ». Cette terre, drainante et pauvre, gagne à être enrichie en humus, par des apports de compost ou de terreau.<o:p></o:p>

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    TERREAUTAGE<o:p></o:p>

    Le terreautage consiste à épandre de manière la plus homogène possible une petite couche de terreau. On peut effectuer un terreautage de quelques millimètres d’épaisseur sur des semences fines (gazon, fleurs) pour les recouvrir. On peut effectuer un terreautage plus important (1 à 3 cm d’épaisseur) pour rénover une pelouse : opérez après scarification, puis tonte à 3-4 cm de haut.<o:p></o:p>

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    TERRINE<o:p></o:p>

    Une terrine est un récipient en terre cuite, au fond percé, dans lequel sont réalisés les semis des plantes délicates. Les modèles du commerce, larges et peu profonds permettent d’économiser le mélange terreux dont les graines en germinations n’ont que peu besoin. Les parois poreuses des terrines facilitent une bonne aération, limitant ainsi les moisissures. En contrepartie, les arrosages doivent être fréquents et les expositions trop chaudes proscrites.<o:p></o:p>

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    TIRE-SEVE<o:p></o:p>

    On parle plus précisément d’un rameau tire-sève ou appel-sève. Lorsqu’on taille ou greffe un arbre, on doit veiller à ce que le circuit de la sève ne soit pas interrompu. Sinon, on risque de voir mourir une partie de la branche taillée. Pour entretenir ce mouvement de la sève, il suffit de garder un petit rameau juste au-dessous du point de coupe ou de greffe. Un réflexe à avoir lors de la taille. Faute de rameau développé, un bourgeon situé au-dessous de la coupe peut éventuellement servir de tire-sève.<o:p></o:p>

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    TORTUEUX<o:p></o:p>

    Certains arbres présentent naturellement des branches et des rameaux sinueux : noisetiers, saules, hêtres… leur nom botanique le précise d’ailleurs les désignant sous les qualificatifs de flexuosus, tortuosus, contortus… Cet aspect donne à la ramure et à la silhouette un aspect très original, surtout en hiver.<o:p></o:p>

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    TRACANT<o:p></o:p>

    Une plante traçante étale sous terre de nombreux rhizomes d’où poussent de tous côtés des rejetons. Cette capacité à gagner du terrain, précieuse pour couvrir le sol, peut devenir néfaste quand la plante menace d’étouffer les espèces voisines. A cet égard, certains grands asters traçants ou des plantes tapissantes comme l’herbe aux goutteux (aegopodium) sont à introduire avec  circonspection dans les massifs. Les bambous, rhus (sumac), lilas greffés, prunus à fruits et à fleurs et même jujubier sont des arbustes traçants.<o:p></o:p>

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    TUBERCULE<o:p></o:p>

    Au potager, on cultive de nombreux tubercules comestibles. Il s’agit en réalité d’excroissances arrondies de racines ou de tiges (rhizomes) souterraines de certaines plantes potagères. Ces tubercules servent avant tout de réserves nutritives à ces plantes. Les jardiniers ont su développer des techniques de culture capables d’augmenter la taille ou le nombre de tubercules sur certaines plantes comme les pommes de terre, amis aussi les crosnes, les ignames ou les topinambours.<o:p></o:p>

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    TUBERISATION<o:p></o:p>

    Ce mot (du latin tuber, truffe) désigne le phénomène très particulier de la transformation d’une tige ou d’une racine en tubercule. Cette transformation se fait la plupart du temps sous la terre, à l’abri de la lumière. La pomme de terre en est le meilleur exemple : les nouvelles pommes de terre se forment sur les tiges enterrées émises par celle qui a été utilisée pour la semence. On voit bien comment un tubercule sert de réserve nutritive aux nouvelles plantes. Nombres de plantes alimentaires (betteraves, carottes, radis, navets…) connaissent également ce phénomène. Amis dans ce cas il s’agit de racines tubérisées et non de tiges.<o:p></o:p>

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    TUBERISE<o:p></o:p>

    Une racine ou une tige est tubérisée quand elle accumule massivement des réserves au point de devenir gonflée, épaisse et dure. C’est le cas de nombreuses plantes vivaces comme les pivoines ou certaines anémones. On assimile souvent les organes très tubérisés (et appelés tubercules, tels ceux des dahlias) à des bulbes. Les organes tubérisés permettent de multiplier la plante par fractionnement.<o:p></o:p>

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    TUNIQUE<o:p></o:p>

    La tunique est la membrane plus ou moins sèche qui enveloppe est protège la plupart des bulbes, en particulier lorsqu’ils sont au repos. Cette sorte de peau peut prendre diverses couleurs allant du gris blanc au brun sombre presque noir. Seuls les lis et les fritillaires possèdent des bulbes sans tunique, ressemblant à de grosses écailles charnues et blanches.<o:p></o:p>

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    VIVACE<o:p></o:p>

    On désigne sous ce terme les plantes herbacées et rustiques capables de se perpétuer d’une année sur l’autre grâce à leurs racines qui passent l’hiver au ralenti et donnent au printemps de nouvelles pousses. Leur durée de vie varie selon le terrain et le climat. Mais il existe aussi des plantes vivaces semi-rustiques qui résistent mal aux hivers froids. Cultivez ces dernières en plein air à la belle saison, mais protégez-les du gel.<o:p></o:p>

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